Polynésie: Moorea, Bora-Bora et Rangiroa

Qui n’a jamais rêvé de découvrir les sublimes plages de l’archipel de la Polynésie dans l’océan Pacifique ? Le sable blanc, les cocotiers, les atolls.. un rêve qui est devenu réalité il y a maintenant plus de quinze ans..

La Polynésie reste un voyage onéreux; tout d’abord le prix du billet qui est aux alentours des 1000€ puis la vie sur place. Les produits de première nécessité sont plus chers qu’en métropole, ceux du quotidien également ce qui rend la vie sur place, même la plus simple, très chère. Il y a cependant des possibilités d’y voyager moins cher; en effet de nombreuses pensions de familles sont ouvertes et vous pouvez dormir chez l’habitant, certaines fois dans des bungalows (rudimentaires) mais directement sur la plage ! Des locations d’appartements sont proposés sur des sites spécialisés (oubliez Booking et cherchez sur des sites locaux !). Aussi afin de réduire le coût des déplacement il existe des ferry, mais il faut disposer de temps, ou alors des billets combinés « inter-îles » beaucoup plus rentables si vous prévoyez de voyager sur plusieurs de ces petits bijoux ! Bref il y a mille façons d’aborder ces îles et il n’est pas nécessaire d’être riche pour y séjourner, il faut juste un peu plus de préparation !

En ce qui me concerne je suis partie en septembre pour quinze jours et j’ai choisi trois îles : Mooréa, Bora-Bora et Rangiroa dans l’archipel des Tuamotu. J’ai aussi visité Papeete qui est la capitale de la Polynésie sur l’île de Tahiti et qui mérite sincèrement le détour !

Papeete est une grande île et ce serait dommage de ne pas y rester car l’intérieur regorge de coins de paradis. Je décide de louer une voiture et de partir à la rencontre de ses secrets ! Je commence par découvrir une grande ville, beaucoup de circulation, des magasins, parfois on a du mal à imaginer que l’on se trouve sur un confetti au milieu de l’océan Pacifique. Puis très vite la mer nous rappelle à l’ordre et c’est sur une route littorale, longée d’un côté par la mer et le sable noir, de l’autre par la jungle luxuriante et ses nombreuses habitations de bois que je continue mon chemin. Cette île me plait par son côté atypique, je découvre des cascades nichées dans la jungle, le trou du souffleur, un phénomène naturel en bord de mer, de nombreux tiki sur des sites sacrés, la fameuse vague Teahupoo la plus grande du monde (à vrai dire je ne l’ai pas vue mais j’ai vu les surfers). Je termine par un tour dans la ville et le fameux marché de Papeete si coloré qu’il ne faut absolument pas manquer, surtout avant de reprendre l’avion afin de terminer ses achats de souvenirs ! Un dernier repas dans les fameuses « roulottes » (équivalent des food truck) et je suis prête pour découvrir ces îles aux noms si exotiques.

J’avais un billet inter-îles avec combiné de vols, je prends donc l’avion de Papeete pour Moorea qui va durer exactement…cinq minutes ! J’ai su beaucoup plus tard qu’une ligne de ferry permettait la traversée et si c’était à refaire je n’hésiterai pas, je ne suis pas une grande fan des avions ! je dois tout de même l’avouer, aussi court soit il ce vol dans ce minuscule avion m’a permit une vue aérienne de cette île et ces images sont simplement inoubliables.

L’île de Moorea est sans conteste la plus « nature ». Ici je découvre une végétation luxuriante, de petites routes qui permettent de faire le tour de l’île et des entrée vers les baies, la montagne et des vues époustouflantes. C’est à Moorea où je ferais le plus d’activités : balade en 4×4 dans les montagnes à la découverte de point de vue incroyables sur des belvédères, découverte des cultures locales (bananes, ananas..), balades à vélo et rencontre avec des artisans locaux (paréos, monoï…), plongée, snorkeling.. Je vais même débuter ici, avec une super école CMAS mon niveau 1 de plongée sous-marine que je terminerai sur l’île de Rangiroa avec des plongées à 40m tellement la visibilité est grande. C’est aussi sur cette île que je vais assister (et participer) à un spectacle de danses traditionnelles et danser « le tamouré ». A Moorea je découvre qu’il est possible de nager avec les dauphins.. grande naïve je pense que c’est en pleine mer, une expérience incroyable.. et en fait je me retrouve embarquée dans un « centre de préservation des dauphins » et je nagerai quelques minutes en leur compagnie dans un bassin. J’avais vingt ans, et on fait tous de erreurs. Aujourd’hui évidemment je le regrette amèrement, leur place et dans l’océan, pas dans un bassin en semi-liberté.

Bref vous l’aurez compris, l’île de Moorea est un véritable coup de cœur tant elle déborde d’activités ! Elle est belle, elle est naturelle, et elle regorge de surprises !

Je prends mon prochain vol pour l’île de Rangirora qui fait partie de l’archipel des Tuamotu. Ce vol est un vrai plaisir des yeux : les atolls se succèdent, le paysage est juste incroyable, les lagons bleus turquoises se mêlent aux récifs coralliens et je n’ai pas assez de mes deux yeux pour tout regarder !

Cette île est tout de même le deuxième plus grand atoll du monde ! L’atterrissage est déjà folklorique puisque nous avons l’impression d’atterrir sur l’eau tant la piste est petite ! La descente d’avion se fait directement sur le tarmac et les bagages déposés sur une table. Ici pas de bâtiment austère, juste une paillote et des sourires (sans oublier les colliers de perles et le ukulélé ). L’île est bordée par un lagon comme on en rêve : une eau cristalline, chaude, et des milliers de poissons qui viennent nous entourer sans jamais nous toucher ! Nous sommes entourés de requins à pointes noires, totalement inoffensifs, et nager au milieu de ces prédateurs est une sensation non moins désagréable ! Par contre les coraux sont à fleur d’eau et il faut vraiment être très attentifs pour ne pas les détruire ni se blesser. Avoir des chaussures en plastique est vraiment gage de sécurité. Un de mes souvenirs impérissable est cette sortie en snorkeling, où je pars en nageant de la plage afin de voir ces poissons de plus près.. je ne me rends pas compte mais l’eau s’assombrit, je me rapproche de l’océan (le lagon est protégé par une barrière de corail), et en quelques secondes je me retrouve de 3 à 4m en surface à.. + de 100m ! En vérité je ne saurais dire la profondeur exacte mais j’avais l’impression d’être au dessus d’un building! Le vertige qui me prend est terrifiant, pourtant je ne risque rien, je suis toujours sur la surface de l’eau avec mon masque est mon tuba , mais la vision de ce vide sous mes pieds est insupportable et c’est paniquée que je repars sur quelques mètres retrouver mon lagon si protecteur !

C’est à Rangiroa que l’on peut découvrir la « passe de Tiputa », elle sépare les villages de Tiputa et Avatoru au nord-est de l’atoll de Rangiroa. Elle se distingue par sa biodiversité exceptionnelle regroupant raies Manta, requins, dauphins, tortues et une multitude de poissons tropicaux.. Nous y avons vécu une expérience incroyable : muni de notre équipement de snorkeling (palmes masque tuba) nous nous jetons à la mer depuis un bateau et commençons la nage vers la passe. C’est à ce moment que nous sentons ce courant fort nous emporter et nous nous laissons aller tous ensemble en nous tenant par la main. Et là c’est le rêve : des milliers de poissons, des requins qui traversent ou dorment dans le fond de la passe, puis un banc de dauphins qui foncent droit sur nous et nous évitent en passant sous notre groupe au dernier moment ! A la sortie de la passe nous sommes subjugués par cette beauté de la nature. Quel dommage de ne pas avoir de gopro ou autre images sous-marines à ce moment là .

La visite de l’île se fera à vélo, tout en douceur, à la découverte de l’église, l’école, et surtout sa ferme perlière où j’y achèterai différentes perles pour des prix battants toutes concurrence. C’est un endroit minuscule, coincée entre le lagon et l’océan, où il fait bon vivre.

Je termine ce séjour en Polynésie par la découverte de cette île mythique « Bora-Bora ». l’arrivée en bateau sous les rythmes du ukulélé, accueillie par ces habitants revêtus d’un pagne et nous offrant nombreux colliers de coquillages relève du folklore, et pourtant c’est exactement ce que j’ai vécu. Certainement le privilège d’avoir choisi un hôtel de luxe pour cette escale.. Je m’étais dit que quitte à aller sur Bora, autant la jouer à fond et c’est donc dans un bungalow sur pilotis que je passerai ma nuit. Un prix exorbitant limite indécent, expérience faite elle ne sera pas à réitérer ! Pourquoi ? Simplement parce que si comme moi quand vous arrivez dans un endroit vous aimez explorer, partir à la découverte de ses habitants, de la nature environnante et bien votre bungalow ne vous sert à rien ! Autant dormir dans une paillotte sur la plage. Ce luxe n’est intéressant que si vous décidez d’y rester toute la journée mais en ce qui me concerne découvrir l’île est bien plus intéressant que de rester dans un bungalow à buller.

Bora-Bora est une carte postale, plages de sable blanc, eau turquoise, l’intérieur de l’île est constitué d’une jungle luxuriante…mais tout se paie. Le moindre plat de « mahi-mahi », spécialité incontournable de Polynésie, du poisson cru au lait de coco coûte une fortune. Je reste malgré tout focus sur ce qu’elle a à m’apporter et je passe quelques jours dans un véritable paradis sur terre. C’est sans compter sur la gentillesse de ses habitants rencontrés dans chaque île.

Ce séjour dans ces îles paradisiaques n’est qu’un échantillon de ce qu’elles ont tant à offrir. Il y a d’autres îles telles que « Huahiné », « Fakarava » (retrouvez les toutes ici ), l’archipel des Tuamotu, les îles Marquises, les îles Gambier, les îles Australes .. qu’un seul voyage ne saurait nous contenter. Je ne peux que vous inviter à réaliser vos rêves si celui-ci en fait partie. Certes il a un coût mais les images et les souvenirs gravés à vie, cela n’a pas de prix.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.