La suite de ce beau voyage en Grèce se poursuit au port du Pirée, où nous achetons directement nos billets pour Milos, île des cyclades réputée pour ses plages dites « lunaires ».
Nous avions jeté notre dévolu sur un camping qui s’est avéré à notre arrivée…être fermé pour laisser place à un complexe hôtelier de luxe! Quelle déconvenue.. Aucun camping sur l’île et malheureusement nous ne sommes pas autonomes dans notre van…c’est donc la plateforme Air bnb qui nous sauvera avec la location d’un joli appartement sur les hauteurs de l’île en dernière minute..
Nous partons donc sillonner cette île fantastique pendant une petite semaine, un soleil de plomb, des plages de rêve avec une mer translucide, les petites terrasses les pieds dans le sable, le fameux ouzo, bref vous l’aurez compris, nous avons retrouvé notre petit paradis !
Firopotamos :
Le hasard fait parfois si bien les choses.. arrivée vers minuit sur l’île, découvrant avec surprise l’inexistence de notre camping, nous nous posons avec le van dans un spot au hasard, en bord de mer qui nous semble sympa….Quelle ne sera pas notre surprise au réveil de découvrir que nous sommes sur l’un des plus joli village de pêcheur de l’île où se trouve également une des plus jolies plages !
Le petit coin de paradis.
Nous continuons notre route et tombons par hasard sur ce petit bout de mer.. L’envie est trop forte, nous allons nous poser dans ce petit village composé d’à peine une dizaine de maisonnettes et garages sur mer, où l’hospitalité grecque nous prouvera une fois de plus que ce n’est pas une légende…Les filles pataugent dans l’eau quand une voisine vient les bras chargé de spécialités grecques frits (beignets de fromage). C’est simplement pour nous et nous souhaiter la bienvenue ! Seuls au monde…
Mandrakia, la carte postale.
L’île est assez petite et les jolis « spots », disons les coins les plus photogéniques, sont facilement accessibles. Nous nous arrêtons donc devant cette carte postale avec des yeux incrédules : tant de beauté, pour un simple village de pêcheurs ! Avec ces garages à bateaux aux portes multicolores, cette petite église blanche qui les surplombe, tout est réuni afin de faire de cet endroit l’un des plus joli de l’île de Milos.
Klima, la déroutante.
Le petit coup de coeur s’opère dans le village de pêcheurs de Klima. Très glissant, ce village directement posé sur la mer, propose de vieilles habitations aux garages ouverts pour la plupart transformés en ateliers d’artistes, boutique de souvenirs ou hébergement locatifs. Mais le charme est là, et c’est avec les petites mains de nos filles serrées dans les nôtres que nous traversons, non sans mal, ce village les pieds dans l’eau, littéralement.
Sarakiniko et ses paysages lunaires.
Nous passons une journée dans cet endroit mythique, les plages lunaires de Sarakiniko. Site naturel absolument unique où la mer d’un bleu profond se mélange au blanc de la roche volcanique. Des nombreux falaises permettent des sauts incroyables en mer et nous nous régalons malgré le monde, et nous sommes en septembre !
Plage de Provatas.
Une plage aux légères nuances de rose orangé, voir rouge. Une mer chaude et translucide, rien de plus pour se retrouver les doigts de pied en éventail sur une plage de rêve.
Plage de Paliochori, la falaise aux mille couleurs.
Milos ce n’est pas que des plages de rêve, c’est aussi un paysage incroyable à chaque virage, d’ailleurs des virages aussi incroyables, des petits villages à l’intérieur des terres plus charmants les uns que les autres, et bien sûr une gastronomie locale… La visite de la capitale, Plaka, à la tombée de la nuits nous a permit de jolis moments en famille.
Milos est une petite île merveilleuse mais il faut savoir que les plus belles plages se situent vers le nord de l’île, certaines parties de la côte étant réservées aux diverses entreprises d’exploitation minière qui en font aussi sa richesse. Nous nous sommes aventurés vers ces parties de l’île mais à part de jolis point de vue sur les hauteurs et une route a en faire frissonner plus d’un, pas de spots à déclarer ! Toutes les routes menant aux différentes plages sur la carte ne sont pas forcément carrossables, et à part des 4×4 ou des scooters intrépides, on ne peut pas y accéder. Un paradis pour les marcheurs néanmoins ! Nous décidons donc de reprendre un ferry direction la petite île de Sifnos juste à côté de Milos .
Sifnos, Σίφνος
Loin des îles touristiques et pourtant si proche, l’île de Sifnos parait inhabitée, surtout en ce mois de septembre…nous nous installons dans le seul camping en bord de mer à Kamarès, le port principal où le silence est roi, nous devons être 5 campeurs ! Cette île correspond à l’idée que je me fais des Cyclades: une île aride, montagneuse, bordée de plages à l’eau cristalline, ça et là un village pittoresque aux ruelles blanchies par la chaux et surtout de paisibles ports où la vie s’écoule paisiblement.. Il faut néanmoins prévoir d’être un minimum véhiculé car même si l’île n’est pas très grande, s’y déplacer nécessite un scooter ou une voiture.
Chéronissos, le village de pêcheurs
Tout au nord de l’île, à la fin d’une longue route avec une vue spectaculaire sur le littoral nous partons à la découverte d’une perle, ce village de pêcheur, véritable carte postale grecque. Le village est posé sur une anse sublime, deux petites tavernes les pieds dans l’eau, une plage minuscule mais à l’eau translucide qui invite à la baignade…nous décidons de marcher un peu pour aller jusqu’au monastère d’Agios Giorgos, à la pointe Nord de Cheronissos. Le panorama est à couper le souffle ! Nous déjeunerons chez un vieux pêcheur, rencontré alors qu’il remontait à pied de sa pêche quotidienne, directement sur sa terrasse avec vue. Moment hors du temps.
Nous continuons la découverte de cette île rocailleuse et nous sommes surpris par le nombre de potiers installés dans l’île ! Sifnos est réputée pour ses poteries, la céramique est une véritable tradition sur l’île. Nous avons pris le temps d’en découvrir un, niché sur une montagne et quelle belle surprise ! Un monsieur adorable, avenant, chez qui nous nous sommes vu offrir apéritif (enfin liqueur…..à 15h!), qui a aidé les filles à réaliser elles-mêmes un bol en argile et nous l’a envoyé, cuit et peint, un mois après par la Poste, sans aucune participation financière….l’hospitalité à la grecque !
Kastro et l’église des septs martyrs
L’ancienne capitale de l’île est notre véritable COUP DE COEUR. Déambuler dans ses ruelles sans âge, se balader le long des remparts, prendre des photos incroyables… Et surtout découvrir la beauté de l’église des Septs Martyrs, accessible par une volée de marches le long d’une côte escarpée qui évidemment, nous oblige à piquer une tête! Une pause s’impose après cette descente sous un soleil de plomb !
Coup de ❤ : Le café Dolci, restaurant avec vue.
Appolonia.
C’est la ville où la vie nocturne est trépidante. Nous sommes bien loin des ruelles bondées de touristes et de bars branchés mais ici il y a de la vie ! Nombreuses tavernes, petites boutiques, c’est le rendez-vous incontournable pour une soirée des plus agréables ! La journée la chaleur y est intense et les ruelles prennent la pose pour la carte postale..
Faros
Petit port de pêche, il a su garder son charme intact, et ses plages de sable doré n’attendent que nous !
Le monastère de Panagia Chrissopigi
Bâti sur une pointe rocailleuse elle est la sainte patronne et protectrice de l’île.
Les plages de l’île de Sifnos
Les plages sont nombreuses et toutes aussi belles les unes que les autres. De longues plages de sable doré aux criques disséminées derrière un rocher il y en a pour tous les goûts. Même en haute saison les plages semblent loin de tout…
La vie à Sifnos s’écoule paisiblement, on y retrouve une vraie authenticité, c’est une île grecque comme je les aime. Pas de tourisme de masse, nature préservée, cuisine savoureuse, produits locaux, un atout charme indéniable. Sifnos est l’une de mes préférée !
Notre séjour de rêve dans les cyclades se termine, il est temps de reprendre un ferry direction le port du Pirée à Athènes. A Athènes nous remontrons tranquillement jusqu’au port de Patras où un ferry pour Ancône nous attend. Encore 20h de traversée et nous atteignons l’Italie. Cette fois ci en cabine, plus question de se faire avoir et de dormir sur le pont à même le sol!
Le retour est toujours plus difficile, il nous semble toujours plus long… Nous remontons en deux jours jusque Lille, à travers les jolis paysages montagneux de la Suisse, puis le Luxembourg et la Belgique. La route passe et les souvenirs restent.
Pour lire le début du voyage dans le Péloponnèse et les îles Saroniques c’est ici !
Mes bouts du monde 
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