Nos premiers pas en Turquie sont exaltants; nouveau pays, nouvelle monnaie, nouvelle culture, nous avons tellement hâte de la découvrir ! Le contrôle à la frontière a pris une bonne heure, contrôle des passeports et de la carte grise, pas de fouille de véhicule. Nous entrons par la ville d’Ipsala où nous allons de suite tirer de l’argent dans la première banque. A ce jour en 2024, 1€= 37TL (livre turque). Nous allons acheter du pain, de l' »Elmek », et nous nous posons à l’arrière d’une petite cité où les filles trouvent une immense aire de jeu, qui contraste un peu avec le côté délabré du quartier.. L’accueil est cordial, beaucoup de sourires sur les visages, il fait une chaleur écrasante, nous sommes ravis !

Istanbul.
Pas de temps à perdre, l’excitation monte, nous voulons à tout prix entrer dans Istanbul ce soir afin de visiter pleinement dès le lendemain ! Aux abords de la ville la circulation se fait plus dense, les buildings s’accumulent, nous n’avions pas vu autant de monde depuis pas mal de temps ! Embarqués dans les bouchons nous arrivons tant bien que mal à pénétrer dans la ville, et c’est au coucher du soleil que nous nous garons dans parking surveillé en plein cœur du centre historique.. Nous sommes les uns sur les autres, à peine un mètre entre chaque camping car dans ce minuscule parking : allemands, français, espagnols, Autrichiens.. c’est le rendez-vous des camping caristes !
Istanbul fût mon premier voyage, j’avais alors tout juste 18 ans et j’en garde un souvenir lointain.. la mosquée Sainte Sophie, l’île aux princes, le grand bazar.. j’avais tellement hâte de recréer ces images un peu effacées de mon esprit ! Istanbul n’a en réalité pas changée, les mosquées sont toujours aussi belles les unes que les autres, la balade le long du Bosphore est toujours aussi agréable, redécouvrir les senteurs des épices dans le bazar est toujours un bonheur mais.. nous déchantons. La ville est envahie de visiteurs du monde entier, tout est organisé autour du tourisme de masse, nous sommes les uns contre les autres dans les bazars, et les prix ont été multipliés…par 5 ! Les sites autrefois gratuit (enfin encore l’année dernière..) sont devenus payants et à des tarifs exorbitants ! La mosquée Sainte Sophie est à 25€, le palais de Topkapi à 45€, la citerne 35€.. Quand on est une famille en tour du monde ce sont des tarifs qu’on ne peut pas se permettre. Et ce qui a le don de me mettre hors de moi c’est que ce tarif est réservé aux étrangers…les locaux paient un tarif normal (60TL ce qui équivaut à 1€60…). Je ne peux pas comprendre et accepter ces aussi grandes différences. Et nous le retrouverons à chaque site que nous voulons visiter comme en Cappadoce. Pourquoi un étranger devrait payer plus cher ? Nous consommons, payons les hébergements, les transports…vraiment je ne comprendrais jamais cette logique. Mais cela ne regarde que moi.
Cela implique malheureusement une visite écourtée de la ville car nous avions planifié tellement de choses à voir.. qui n’entrent plus dans notre budget. Nous profitons tout de même de la magnifique mosquée bleue (gratuite), du bazar égyptien (moins encombré et un peu plus local), du quartier de Galata, des rives du Bosphore.. Quand on se perd dans les ruelles on peut encore imaginer la belle Constantinople à l’époque de Pierre Loti ou encore Byzance avec des images bien plus lointaines de route de la soie.. Ici le coût de la vie est sensiblement le même qu’en France, un plat au restaurant avoisine les 10-12€ et nous dégustons avec bonheur notre premier Iskender Kebab, mon plat favori. Le troisième jour nous devions aller sur l’île au prince et naviguer sur le Bosphore mais la météo a décidé de s’en mêler.. pluie torrentielle, brouillard, froid.. alors nous reprenons la route direction la mer noire plus au nord !


















La mer noire.
Dans les jours qui suivent le temps ne s’améliore pas, on se croirait dans le Nord de la France ! Nous longeons le littoral de la mer Noire et le rendu est tristounet.. ciel gris, mer agitée, sable brun, plages délabrées, stations balnéaires vieillottes.. Ce n’était pas le meilleur moment pour le visiter ! Heureusement lorsque nous atteignons Asmara le soleil est revenu et nous pouvons découvrir cette ville de bord de mer qui possède les restes d’un château, mais qui malgré tout, manque cruellement de charme.






La route qui relie la mer Noire au centre du pays est absolument magnifique. Elle serpente à travers la montagne, des paysages verts s’offrent à nous, la végétation est luxuriante et nous gagnons en altitude.
Safranbolu.
Le prochain objectif était « la plus belle ville de Turquie » selon les dires des nombreux guides de voyage. Safranbolu est en effet une ancienne ville ottomane typique dont les maisons en bois en font la notoriété, elle était un poste caravanier important dans la route de la Soie. On peut d’ailleurs visiter le caravansérail (enfin de loin car il est devenu un hôtel). Elle tient son nom de l’épice la plus chère du monde, le safran, qui est récolté ici. On peut l’acheter tel quel mais aussi sous forme de crème, de soda ou déguster de délicieux loukoums au safran ! Nous prenons un réel plaisir à déambuler dans ces ruelles qui n’ont plus d’âge, le coin est calme, pas fréquenté, et nous flânons quelques heures avec bonheur. La vieille ville est toute petite et il suffit d’une demi-journée pour la visiter. Nous nous étions posés sur les hauteurs de la ville, un spot avec une vue imprenable sur toute la vallée !








Ankara.
Notre route passe par la capitale où nous faisons une halte afin de laver notre linge; c’est ici que nous trouvons non sans mal une laverie automatique ! L’heure passe, il est tard, nous reprenons la route afin de trouver un spot à l’écart de la ville, nous n’aurons pas l’occasion de visiter le mausolée d’Atatürk, l’ancien président qui a révolutionné le pays. Cette ville est aux antipodes d’Istanbul. Propre, organisée autour de grands axes, pas embouteillée ni surpeuplée elle est agréable à vivre., nous regrettons de ne pas y être restés la journée. J’en avais une très mauvaise image et c’est l’inverse que je découvre ici avec en plus des gens très accueillants ! Nous nous posons à l’écart de la ville près d’un lac pour la nuit.



Cappadoce.
Nous avalons les kilomètres et le paysage commence à changer…le vert laisse la place au beige et c’est un paysage plus aride qui nous fait face. Nous arrivons par la ville d‘Ushiçar et commence ici l’émerveillement. La Cappadoce est une région qui s’est formée suite à l’éruption d’un volcan il y a des milliers d’années, et il subsiste aujourd’hui de drôles de formations rocheuses (dues aux différentes couches de tuf, la roche tendre issue des résidus volcaniques). Autour de nous des « cheminées de fées », sortes de hautes tours de pierres coiffées d’un chapeau, toutes creusées par l’homme depuis des milliers d’années ! En effet les différentes populations ont profité du caractère tendre de la roche pour pouvoir les creuser et en faire des habitations troglodytes ! Nous découvrons donc ce gros piton rocheux qui fait la réputation de ce village et allons nous poser dans un coin réputé à la nuit tombée.. Le lendemain va nous révéler de sacrées surprises.






Les ballons versus les instagrammeuses.
Une beauté à couper le souffle versus les Bouches de canard. Ou comment un site aussi grandiose peut être gâché par ce ballet de youtubeuses instagrammeuses qui se battent pour avoir ‘la » photo et n hésitent pas à te marcher dessus. Bilan mitigé. Lieu absolument inqualifiable de beauté mais le tourisme de masse à encore fait des ravages….nous pensions avoir un super spot sauf qu’il est tellement super que nous avons été réveillés des 5h30 par le ballet incessant des 4×4 et des voitures américaines (cherchez le rapport) venues pour « le » cliché littéralement collés au camion. Toute la beauté du lieu, le calme et la sérénité sont complètement occultés. Ils en ont que faire. Que chacun y fasse sa photo mais dans le respect du lieu et des gens. Un gars à qui j’ai refusé qu’il pose les vestes des youtubeuses sur nos propres chaises de camping à littéralement tapé dans notre marche pied et a fait exprès de se coller au camion pour prendre les photos. Nous étions assis à notre table, à 30cm, café à la main, les filles encore dans leur lit à la fenêtre. Voici pour nous les limites largement franchies du tourisme de masse. Le soleil est apparu, les photographes ont disparu, le calme est revenu, savourons ce moment exquis.








Nous continuons d’écumer la région : Gorëme, l’épicentre de cette région touristique, qui propose un superbe village troglodytique en dehors des magasins et attrapes-touristes. Tout autour de nombreuses vallées « la vallée rose », « la vallée rouge », « la love valley » permettent des randonnées inoubliables au cœur de ces formations rocheuses et nous pouvons surtout y découvrir d’incroyables églises rupestres. Ces sanctuaires ont été creusés à même la roche et il subsiste de nombreuses peintures de l’époque révélant l’histoire du christ. Un émerveillement.














A Avanos c’est une ville plus moderne au bord de l’eau que nous découvrons, une cité célèbre pour ses potiers et c’est un plaisir de se balader au fil de l’eau ou dans le petit quartier pittoresque. La rivière nous amène la fraîcheur qu’il nous manquait, nous subissons des températures très élevées dans la région, près de 30 degrés. La Cappadoce donne vraiment envie d’y passer plus de temps, elle a tellement d’atouts touristiques entre les randonnées, les visites culturelles, les différentes attractions (balades en montgolfières, quad, cheval..). Mais il est temps pour nous de partir, nous mettons cap au sud.





Derynkuyu.
La région de la Cappadoce cache un nombre incalculable de villes souterraines; elles datent de 370 AVJC, passant des mains des phrygiens à celles de perses puis des chrétiens qui s’y réfugiaient afin d’éviter les assaut des ottomans. On a retrouvé plus de 200 villes, certaines allant jusqu’à 86 mètres de profondeur. Un incroyable système d’aération tunnel et des points d’eau avaient été mis en place, il y a même des tunnels reliant les villes entre-elles, certains allant jusqu’à 9km ! Nous visitons la ville de Derynkuyu qui m’a filé des sueurs froides….c’est courbé que nous arpentons certains tunnels qui descendent au plus profond de la ville….on ne peut pas se croiser et c’est en bas que l’on se rend compte de l’inexistence d’une sortie, le retour se fait par le même sens ! Voyant les groupes entiers de touristes affluer, courbés, les uns derrière les autres dans ce minuscule tunnel, la crise d’angoisse monte peu à peu….d’ailleurs dès l’entrée la visite est déconseillée aux personnes cardiaques ou asthmatiques ! Ce sera notre visite la plus rapide !






Ihlara.
Nous arrivons dans une vallée plus verte, et au loin un canyon, c’est celui d’Ihlara. La randonnée part de la ville d’Ihlara jusqu’à Selime via le village de Belisirma. Elle propose 14km de randonnée dans une vallée enclavée, verte, le long d’une rivière. Des incroyables églises rupestres parsèment cette randonnée (très bien indiquées) et c’est un réel plaisir de se balader. Des taxis peuvent nous ramener au point de départ mais nous préférons l’écourter et faire un aller-retour afin d’aller déjeuner dans le restaurant original d‘Ihlara fait de cabanes sur l’eau ! Evidemment c’est encore payant, et cinq fois plus cher pour les étrangers..











Kayseri.
Nous reprenons la route et notre cap vers l’Est nous dépose dans la grande ville de Kayseri. C’est ici que nous expérimenterons notre premier bain turc dans un hammam de plus de 200 ans ! Nous allons dans celui réservé aux femme, une petite porte sur le côté du bâtiment, c’est le hammam « Kadi ». Une fois déshabillés, en serviette, nous allons dans une salle où les vapeurs d’eau nous « ouvrent » les pores. Nous y restons une vingtaine de minutes puis une dame vient nous chercher pour aller dans une salle attenante et y subir un gommage (ou décrassage !) au gant de crin. C’est un véritable supplice, comme l’impression de voir chaque partie de notre corps partir en lambeaux ! Puis elle sort le savon et nous lave énergiquement.. Après s’être rincés au seau d’eau, le bain turc est terminé, nous pouvons passer dans une salle avec des sièges où un thé nous y est servi. Les filles ont aimé cette expérience même si leur corps rougi leur a laissé des traces ! Nous arpentons le souk ou plutôt le centre ville où des centaines de magasins se côtoient ! Si il nous manque quelque chose c’est ici qu’il faut s’arrêter ! Puis nous allons dans le vieux souk qui ne manque pas de charme et découvrons par la même occasion les remparts, car la ville cache un joli patrimoine historique !









La route que nous empruntons est longue et monotone, les paysages sont arides et l’autoroute ne traverse aucun village, juste des stations services qui « égaient » le paysage.. Nous montons en altitude et passons des « cols » à plus de 3 000 mètres! C’est de l’autoroute, nous ne nous en rendons même pas compte, seulement grâce aux panneaux sur les bords de route.. Heureusement grâce à l’application « I overlander » nous nous arrêtons dans de superbes endroits : le cratère d’un volcan, dans un parc au bord d’un immense lac.. à chaque fois nous trouvons des aires de jeux et de pique nique juste incroyables ! S’il y a quelque chose qui nous marque en Turquie c’est bien ce nombre incalculable de plaines de jeux à chaque coin de rue, même dans les endroits les plus perdus, ce qui rend les filles excitées à chaque arrêt ! Aussi nous remarquons à quel point les turcs sont adeptes des pique nique. Il y a des coins d’herbe, de nature, extrêmement bien entretenus partout dans le pays, certains avec barbecue individuels, d’autres avec des plaines de sport accessibles à tous.. A toutes heures nous verrons des dizaines de familles installées sur leur tapis, ultra équipés (théières, sac à pain pour tenir chaud, coussins dossiers, cocottes transportables..) et ce à travers tout le pays.





Erzurum
Nous avons besoin d’atteindre cette grande ville du nord est car le consulat d’Iran y est installé et nous avons besoin de récupérer nos visas. Nous les avions demandés au préalable par l’intermédiaire de l’agence Tap Persia et nous devions simplement les payer et les récupérer là-bas. Agence très fiable et professionnelle, en 24h nous avions les visas touristiques et ce pour une trentaine d’euros chacun. Sans agence il est quasi impossible de se les procurer, en effet il faut obtenir une lettre d’invitation, avoir une adresse en Iran et un trajet précis avec les différents arrêts. TapPersia se charge de toutes ces formalités et nous n’avons du donner que nos passeports.. La ville d’Erzurum est une station de ski, elle est donc située en altitude et nous nous en rendons compte la nuit quand la température descend jusque 1° ! Heureusement nous avons du chauffage dans le camion (autoterm branché sur le gasoil) ! Les journées sont agréables mais dès la nuit tombée nous sommes content d’avoir nos pantalons et vestes avec nous.. Nous ne traînons pas dans la ville, juste le temps d’admirer les pistes de saut à ski impressionnantes et nous repartons vers le lac de Van.






Vers le Lac de Van.
Notre dernière destination avant l’Iran est le lac de Van, le 2ème plus grand lac du pays. Le long de la route nous apercevons le paysage qui change, des volcans à la cime enneigée, des routes qui serpentent à travers les montagnes, on se croirait en Suisse ! Même le temps s’est refroidit et nous sommes contents d’avoir conservé nos couettes pour la nuit ! La route entre Erzorum et Van est vraiment fantastique, nous traversons de petits villages et même un lac salé où celui-ci est extrait ! En chemin nous nous arrêtons au cimetière seldjoukide d’Ahlat admirer des tombes musulmanes datant pour certaines de 1 246. C’est le plus grand cimetière turc de culture musulmane qui est inscrit sur la liste indicative de l’UNESCO. Il compte plus de 8 200 stèles gravées de personnages publics, artistes, architectes.. c’est impressionnant.












Volcan Nemrut Gulu.
Nous avions suivi les conseils avisés de plusieurs voyageurs nous indiquant de dormir dans le cratère où plusieurs ours y ont leurs habitudes, dont une famille avec des bébés ! Nous sommes excités mais la route nous semble vraiment perilleuse…de la piste, des cailloux et de affaissement sur le chemin.. C’est au bout de deux heures que nous nous rendons compte avoir pris le mauvais chemin.. De l’autre côté une route asphaltée nous y menait directement ! C’est donc dans ce paysage grandiose mais vide de toute vie animale que nous passerons la nuit. Une déception !



Lac de Van
Ce lac est le deuxième plus grand du pays, il est situé à l’extrême est du pays et mesure près de 184km de long. Nous en faisons le tour complet sans oublier de nous arrêter afin d’admirer les vues splendides sur le lac aux eaux bleu turquoise. Des villes un peu plus importantes ponctuent cette route, et entre deux nous sommes arrêtés à nos premiers checkpoint; ici la région est plus sensible car proche de la Syrie, l’Irak et l’Iran mais un simple contrôle des passeports suffit à nous laisser passer. Les eaux du lac sont calmes, les couleurs oscillent entre le rose, le beige et le bleu du ciel , les montagnes plongent directement dans l’eau, c’est un véritable régal pour les yeux. Dans la ville de Van nous partons à la découverte des ruines de la forteresse qui date du VIème siècle. Nous traversons un grand parc animé (encore de nombreuses familles en pique nique) à la recherche du guichet d’entrée.. bien mal nous en a pris, ici c’est gratuit (assez rare pour le souligner) mais aussi il n’y a pas de route pour accéder au sommet ! Ce sera de la grimpette périlleuse au milieu des rochers et une ascension sur les remparts qui longe…le vide. Heureusement le passage est large !




Ercek.
Nous nous posons pour la nuit sur les rives du lac d’Ercek où vivent des flamands roses.. quel paysage majestueux, nous admirons ces animaux dans leur milieu naturel et écoutons avec surprise leur cris au petit matin.. Ce sera l’occasion d’un cours de sciences naturelles pour les enfants !





Point géopolitique.
Cela fait quelques jours qu’une situation s’est tendue entre l’Iran et Israël, nous sommes en octobre 2024, et nous sommes censés entrer en Iran dans quelques jours. Notre Visa a été anormalement long à nous être délivré et c’est pourquoi nous prenons notre temps autour du lac de Van. D’ici la frontière avec l’Iran n’est plus qu’à 80km… Notre famille s’inquiète, nous aussi, nous traînons car nous ne savons pas quoi faire. Aller en Iran au risque que la situation s’aggrave, ou en espérant qu’il ne s’y passerai rien ? Trouver un autre chemin? La route par le nord est impossible pour nous (Géorgie, Arménie, Russie, Kazakstan etc) car cette région arrive doucement en hiver et nous ne sommes pas équipés pour le froid (il y neige en décembre). Passer par le sud implique un passage par l’Irak et la péninsule arabique, donc nous oblige à emprunter un bateau pour rejoindre le Pakistan ou l’Inde (et donc plus onéreux). Enfin laisser le camion dans une grande ville turque et prendre l’avion pour rejoindre l’Inde n’est pas une solution qui nous convient..
Nous en avons assez de tourner en rond et avec l’aide d’une famille dans le même cas que nous (mais plus au sud de la Turquie, à Gazientep) nous décidons de mettre le cap au sud. Un itinéraire absolument jamais envisagé, nous partons totalement à l’inconnu mais nous n’en avons que faire, c’est ça aussi le voyage! On se revoit en août prochain la Turquie !

La suite de nos aventures ce fera donc par l’Irak !

